Venise est une ville qui respire l’histoire. D’une richesse architecturale et culturelle indéniable, cette citée lacustre a un charme particulier que l’absence d’automobile préserve et amplifie. Venise est donc une ville où l’on marche beaucoup : les promenades de ponts en ponts et de ruelles étroites en places charmantes sont un délice.
D’où ma surprise à l’arrivée le premier jour en voyant une personne en fauteuil roulant attendre le vaporetto (bateau qui sert aux transports en commun).
Aucun problème pour monter sur le bateau effectivement et une certaine habitude du personnel de bord. Mais je restais interrogative quand à l’accès au reste de la ville. Et du coup j’ai été attentive aux aménagements pour les « besoins spéciaux ». En fait plusieurs ponts étaient équipés pour accueillir les fauteuils roulants et j’ai même vu un très bel ascenseur prévu à cet effet. L’intérieur des bâtiments est équipé et il existe un site internet pour aider les touristes à mobilité réduite et une carte de « Venise accessible ».
Mais ce n’est pas tout, une autre surprise m’attendais. A ma première visite de musée j’ai été intriguée par l’accueil fait à ma petite sœur handicapée. Après quelques incompréhensions, une personne nous a accompagnée à la caisse pour nous rembourser son billet et le mien. J’ai bien compris qu’elle bénéficiait d’une entrée gratuite, mais au départ j’ai cru à une erreur de leur part me concernant. C’est au musée suivant que j’ai compris qu’il n’y avait pas eu d’erreur. En fait la personne handicapée et son accompagnateur ont droit à l’entrée gratuite.
Je reviens donc de cette superbe ville interpellée par les efforts fait pour l’intégration de tous. Le travail fait pour l’accessibilité et l’ouverture à la vie culturelle est un exemple qui mériterait d’être suivi et qui prouve qu’il est possible d’agir pour l’intégration de tous. Bravo pour les efforts et merci pour l'exemple.