Il n'est pas nécessaire d'aller à l'autre bout du monde pour le découvrir, le tourisme en Europe c'est aussi une chose que j'aime beaucoup avec le fait d'aller à la découverte de villes. Dernière en date : Anvers. Une journée de découverte lors d'un séminaire et une bonne idée des choses à y voir.

Anvers est situé dans le nord de la Belgique, un peu au nord de Bruxelles, mais c'est une ville où la langue officielle est la néerlandais et le premier abord quand on parle français est froid . J'y ai presque ressenti ce racisme anti-francophone. Mieux vaut vite dire qu'on est Français... ou parler en anglais. Ça n'empêche qu'il y a de belles choses à y voir et en premier lieu, en sortant de l'office du tourisme ou avant d'y entrer, la place principale de la ville.

Tout prêt de là la Cathédrale. Au départ je ne voulais pas en payer l'entrée : j'ai du mal avec les lieux de cultes payants, et puis c'était plein de japonais avec une longue file d'attente. Mais j'y suis revenue le lendemain matin à l'ouverture pour avoir à moi seule les superbes Rubens qui y sont exposés. Et ça valait le coup.

Mais la grande découverte a été la gare. Très belle, avec un superbe escalier. Un endroit à ne pas louper si vous n'arrivez pas par le train. Et puis c'est là que j'ai gouté ce qui a été la découverte gastronomique du séjour : des fraises trempées dans une fontaine de chocolat belge. Je me demande pourquoi on n'a pas de stand de ce type en France...

Et puis tout à côté de la gare le quartier des diamantaires. Pas grand-chose à voir, juste une impression, une atmosphère. Et puis la visite d'un atelier boutique. J'ai même vu de belles choses à des prix très raisonnables. Ça doit valoir le coup d'aller à Anvers pour chercher une bague...

Dans la catégorie musées, j'en ai fait trois. Le premier, la maison de Rubens. Peut-être pas le plus intéressant, mais un bon moyen de voir là où vivait et peignait l'artiste. Et on s'aperçoit que ce n'était pas un artiste maudit vivant dans la misère...

Mais le musée qu'il me semble essentiel de visiter est le musée Plantin-Moretus, le seul musée classé à l'Unesco. Maison bourgeoise on y voit les murs en cuir, des peintures de Rubens, la bibliothèque, et on y trouve également les plus anciennes presses à imprimer du monde et un exemplaire de la première bible de Gutenberg, celle qui a fait basculer le monde de l'époque dans la Renaissance.

Enfin dernière visite avant de partir, le MAS. Musée récent dans un immeuble à l'architecture bien pensée, il est divisé en de nombreux étages d'exposition qui ont la particularité d'être à taille humaine. La circulation se fait tout autour du bloc principal et permet à chaque étage d'avoir une autre vue sur la ville. Une belle réussite et une visite que je conseille.

En tout cas une belle découverte, une ville agréable avec de nombreuses choses à voir, une destination de week-end que je n'envisageais pas, mais qui a un réel intérêt.

En cette année 2013, je me suis fixé l'objectif de participer à nouveau aux concours de discours et d'évaluation de discours. L'idée était d'aller le plus loin possible jusqu'à Anvers pour la conférence "finale" réunissant toute l'Europe occidentale. Un moyen aussi de se mesurer aux plus grands dans le domaine. 

Objectifs atteints avec plusieurs coupes et prix. Voici les résultats : pour les discours finale à Paris avec une présentation très "hors cadre", un discours de 7 minutes où je ne prononçais aucun mot mais utilisais toutes les aides possibles pour que le message pas tout de même.

Pour l'évaluation j'ai gagné la finale à Paris et été classée 2ième pour le concours à Anvers. Je ne peux m'en prendre qu'à moi-même : j'avais favorisé le tourisme à la préparation et John le gagnant a été couronné meilleur orateur dans la catégorie reine. C'est un grand champion !

Mais ces manifestations où on peut se rencontrer entre fans d'art oratoire sont surtout l'occasion de voir de très belles performances, de se laisser inspirer par des orateurs de talents et d'assister à des workshop de haut niveau sur la communication. J'en reviens donc très riche en rencontres, en enseignements et en compétences.

De quoi améliorer encore mes interventions et formations !

Et si nous étions en passe de vivre une évolution équivalente à celle que fut la Renaissance ?

C'est une idée qui m'a été exposée par plusieurs penseurs : les nouveaux modes de communication seraient l'équivalent de ce qu'a été l'imprimerie de Gutenberg. Et donc nous serions à l'aube d'un grand renouveau. C'est d'ailleurs ce qu'on attend après une période difficile...

La Ville de Nancy a donc bien choisi son thème Renaissance Nancy 2013. Un thème prémonitoire qui créé un pont entre cette époque passée riche en création et ce que nous vivons actuellement, le future qui nous attend. Une belle initiative et un exemple d'actions coordonnées avec des expositions, des animations, des débats de mai à aout 2013.

Un programme riche auquel j'apporterai ma contribution en participant au débat autour des réseaux sociaux. La question posée le 31 mai à 14h Place Charles III : "Les réseaux sociaux, frein ou accélérateur au développement des relations dans la vie réelle". N'hésitez pas à venir m'écouter, l'accès est libre.

Mars est une entreprise familiale dont on parle peu. Ils communiquent sur leurs marques et peu sur leurs dirigeants ou leur réussite qui pourtant est évidente : 100 ans d'existence, 70000 associés, plus de 400 sites dans 73 pays. Une réussite discrète qui tient peut-être aux "5 principes de Mars".

Qu'est-ce donc que ces 5 principes ? Je cite :

"Nos Cinq Principes Qualité, Responsabilité, Mutualité, Efficacité et Liberté nous unissent dans tous les pays, au-delà des cultures et des générations, et nous guident dans nos décisions".

Ils font partie des valeurs fortes de l'entreprise qui ont aidé à construire l'empire actuel. Alors je me permets de vous livrer ces principes issus du bon sens.

Qualité : "Le consommateur est notre patron, la qualité est notre mission et le meilleur rapport qualité/prix notre objectif." Une évidence de vouloir donner le meilleure rapport qualité/prix et de considérer le client.

Responsabilité : " En tant qu'individus, nous exigeons une responsabilité totale pour nous-même, en tant que collaborateurs, nous contribuons de façon active au succès de tous." Chez Mars les collaborateurs sont appelés à prendre leurs responsabilités, pas de "c'est pas moi c'est l'autre".

Mutualité : "Un bénéfice mutuel est un bénéfice partagé, un bénéfice partagé est un bénéfice durable." Ça passe par le respect du travail des collaborateurs qui sont bien payés, mais également par le principe de respect des fournisseurs qui doivent eux aussi être gagnants et prospérer.

Efficacité : "Nos ressources sont utilisées à 100%, nous ne gaspillons rein et nous nous limitons aux domaines dans lesquels nous sommes experts." Mars n'investit pas dans l'immobilier et recycle son papier par exemple.

Liberté : "Sans liberté d'action, nous ne pouvons construire notre avenir, sans bénéfice, nous ne pouvons préserver notre liberté d'entreprendre." Peut être le principe qui me parle le plus : ne pas être dépendant de banques par exemple !

Pourquoi vous parler de ces principes ? Tout simplement car je crois qu'ils peuvent largement être repris et pas uniquement par de grosses structures. Quand on les énumère, on se dit que c'est du bon sens, mais malheureusement c'est un bon sens qu'on voit peu en action finalement. Alors pourquoi ne pas afficher ces principes ou alors des principes qui nous seraient propres et permettraient d'éclairer les décisions stratégiques de manière à rester sur une ligne de conduite claire ?

Le Trône de Fer, c'est le titre en français de cette nouvelle série phénomène que je vous conseille . Déjà parce que Game of Thrones est produit par HBO et c'est généralement gage de qualité. Ensuite car il s'agit d'une série adulte, un mixe de violence, de sexe, d'intrigues qui mêle également hiérarchie sociale, politique et religion. De quoi passer de très bons moments en se plongeant dans un univers bien différent peuplés de personnages qui nous réservent des surprises.

L'histoire : un monde médiéval issue de la Fantasy avec magie et animaux extraordinaire, entre les chevaliers de la table ronde et le seigneur des anneaux.

Les personnages : très nombreux, complexes et pour certains très attachants, j'ai eu besoin de l'arbre généalogique détaillé pour bien suivre les liens entre tous. Mais ce qui rend également Game of Thrones intéressant, c'est que les protagonistes ne sont pas lisses et peuvent à la fois faire de bons et de mauvais choix.

La série : chaque saison est plus un film qui durerait 10 heures (10 épisodes d'une heure) et qui se doit d'être vu dans l'ordre comme une histoire globale. De quoi justifier l'achat des DVD. Presque un nouveau format, entre le film et la série. On attend en tout 8 séries. Pour l'instant c'est la saison 3 dont la diffusion a commencé aux Etats-Unis. Les livres sont également disponibles.

Mon avis : si vous êtes fan de séries, ne loupez pas celle-ci. Diffusée sur Canal depuis le début de l'année, c'est également une des séries qui a été le plus téléchargé. Et nouveauté, c'est presque vu comme une bonne chose car ça a permis une bien meilleure notoriété, un buzz culturelle pour cette saga dont la diffusion est réservée à des chaines payantes.

Après vous avoir exposé le cas Findus et son bad buzz sur les réseaux sociaux, voici un contre-exemple qui illustre la puissance de ce média alternatif et comment il peut être utilisé pour amplifier une communication. Le cas Carambar sera d'ailleurs probablement étudié bientôt en école de marketing et communication. Retour sur un GOOD BUZZ ou comment utiliser les réseaux sociaux pour faire parler de soi.

Le 20 mars Carambar commence à communiquer sur "une annonce capitale" à venir pour la marque.

Un compte à rebours puis l'annonce que "Les blagues Carambar, c'est fini". Le buzz est lancé : réactions sur Facebook et Twitter (plus de 10000 tweets et une page pour demander le retour des blagues). Un kit média est prêt et les articles et reportages télé ou radio se multiplient. L'objectif est atteint : tout le monde parle de Carambar et prend position.

Ce plan de communication bien orchestré fait la démonstration du bon usage des médias sociaux pour diffuser une information et intéresser d'autant plus les médias classiques. Résultat : un buzz repris sur toutes les télés et une information qui a été propagée tellement vite que Carambar a dû expliquer que c'était une blague le 25 mars, bien avant le traditionnel 1er avril.

Et ce n'est pas fini car une polémique a pris la place de l'information : les communicants s'offusquent de cette utilisation des médias et en parlent encore plus.
Résultat : Carambar a gagné son pari, innové en matière de communication et parfaitement utilisé les différents canaux pour ce qu'ils apportent. Bien vu !

Et voici d'ailleurs le petit film où ils expliquent leur plan de com, encore bien vu !